Là haut dans le ciel tu es une étoile
Ici dans la mer tu es le sable
Qui ne mouille pas
Eparpillée de par le monde
Faite de roche et de mer
Terre pauvre remplie d’amour
Terre de la morna et de la coladeira
Terre douce pleine d’amour
Terre du batuque et du funana
Tant de nostalgie
Sodade, sodade
Tant de nostalgie
Sodade sans fin


Cette musique décrit les coutumes des habitants de l'intérieur de l'île de Santiago lors des fêtes de fin d'année, lorsqu'ils se dirigent vers la ville de Praia pour célébrer la fin d'année dans la capitale.
Interprétation : Elida Almeida
Participation de Tikai et de sa troupe de théâtre.

mardi 12 mars 2019

Mardi 12 Mars 2019 - Vol annulé entre Sal et Boa Vista - Un jour de + à Sal

On était parti (9h-15) pour prendre un Hiace devant la pharmacie pour l'aéroport. Mais un taxi sur la route nous a tout de suite harangué. Il nous propose 1000 CV (on a payé 1500 à l'arrivée à 4) alors on accepte.

Aéroport international Amílcar Cabral

On est arrivé très en avance. Avant l'ouverture du check-in. Cafezinho.



Check-in. J'ai une fenêtre au 7 ème rang. On attend... vol... 11h 20...


Inquiétude

Bon, une annonce... On me dit "cancelado" (annulé). Puis, on me dit "atrasado" (retardé). On nous dit d'attendre.

Bon, une annonce... On me dit "cancelado" (annulé). Puis, on me dit "atrasado" (retardé). On nous dit d'attendre. Au bureau de Binter à l'étage on me dit qu'ils ne savent rien. Et qu'on doit attendre à la salle d'embarquement. On attend.la salle d'embarquement. On attend.

Rencontre avec Charlotte une kitesurfeuse qui a participé à la compétition internationale à Ponta Preta, et qui se prend une semaine de vacances à Boa Vista.

Ensuite on nous dit que le vol est bel et bien annulé. Il est bien 13 hres. Tout le monde est appelé à se rendre au bureau de Binter au premier étage. Là, c'est la cohue. On nous met sur le vol de demain. Yann songe même à prendre... un bateau...

Et dire que ce vol est le plus court en durée de tous ceux que l'on a ou devons prendre, 30 mn, l'île de Boa Vista n'est qu'à... 50 km de celle de Sal ! Et qu'on ne peut pas le prendre !

Vol annulé, dilemme

Moi je me pose la question : est-ce que je ne devrais pas modifier mon plan et transformer mon vol : ne pas aller à Boa Vista, rester à Sal et aller directement à Praia. C'est que le vol international de retour vers Paris, il est en fin de semaine, et si... les avions ne décollaient pas de Boa Vista pendant plusieurs jours ? Une bruma seca, on ne peut pas savoir jusqu'à quand ça dure...

On me dit qu'il y a un vol pour Praia à 21 hres ce soir. Oui mais je ne suis pas sure du tout que je trouve une chambre à l'hôtel Cesaria en arrivant à 23 hres... bof bof. Je n'ai pas le temps de chercher un hôtel à Praia pour ce soir etc etc. Les deux jours prochains il y a deux vols pour Praia, l'un à 8 hres du matin, et l'autre à 21 hres... Quels horaires de merde. Mais sexta (vendredi), il y a un vol en début d'après-midi... La fille me dit "réfléchissez et prenez la décision demain..."

C'est que si je change mon plan de vol je ne suis plus prise en charge par Binter... Je dois me débrouiller pour tout, un taxi pour la ville, un hôtel à trouver. Je n'ai pas d'hôtel à Sal pour ce soir et pas sûre du tout qu'il y ait de la place au Sakaroulé... Et à ce que j'ai pu voir quand j'ai cherché l'autre jour, c'est que tous les hôtels sont hors de prix ici.

Alors que si je vais à Boa Vista, on m'emmène en bus vers un hôtel... de luxe... Je choisis cette option. Un bus nous attend.

Hôtel Oasis Belo Horizonte

Eh oui, bien sûr, un 4 étoiles. Il fait partie de la même chaîne (Oasis) que l'hôtel Porto Grande de Mindelo ! (https://www.oasisatlantico.com)


Je suis étiquetée ! Pour pouvoir accéder à tous les services de l'hôtel : manger d'abord !



Déjeuner

On nous dit qu'on peut aller manger, immédiatement. Pour sûr que j'avais faim ! Il est bien 15 hres !
C'est un énorme buffet comme dans tous les grands hôtels ou les Clubs. Je me régale car il y a si longtemps que je ne me suis pas régalée de salades... Je prends de la bière (pas en bouteille, mais au "distributeur" !).

Ma chambre

J'arrive la dernière à la réception (que j'ai du mal à retrouver dans ce dédale de chemins et le nombre de piscines à travers cet hôtel, immense). On me donne ma clé et on me fait accompagner par un gars du personnel. C'est très très loin. Je me retrouve dans un bungalow... face à la route, avec une de ces circulations ! Ah non, pas question, j'appelle la réception par le téléphone de la chambre (je suis loin) et je leur dis que je ne veux pas rester dans cette chambre-là. Le gars me dit qu'il va regarder son planning et que je vienne. Chemin de retour avec ma valise et le gars qui m'a accompagné.

A la réception, ils ont trouvé une autre solution pour moi. Je change de chambre. Dans un bâtiment bas, pas loin de la réception, très bien, très calme. Chambre 327.

Plus tard, j'ai découvert que le bungalow qui m'avait été attribué en premier, faisait partie des chambres dites "standard", et que la chambre qui m'a ensuite été attribuée, dans le bâtiment en maçonnerie, faisait partie des chambres de catégorie supérieure, avec des balcons donnant sur la piscine d'eau salée... Je ne le savais pas.



Le lit est vraiment king-size !




Une clim que je n'utiliserai pas.


Un grand écran plat, une TV que je regarderai, un peu...


La petite terrasse, sympa, dont je n'aurai pas le temps de profiter.



La salle de bain avec une douche en baignoire.

  



  
Je suis juste derrière cette piscine (la première proche de la réception)



Pas étonnant que je m'y perde !

  
Dans cet hôtel (4 étoiles) il n'y a pas wifi dans les chambres... Seulement à la réception et près de la piscine, et c'est payant 2 € pour une heure, ou 8 € pour un jour. Insensé pour un hôtel de cette classe, quand même ! Je ne le prends pas, il est déjà tellement tard en journée.

Me repérer par la plage

Je ne sais même pas où je me trouve dans la ville, alors que je viens d'y passer quatre jours. Besoin urgent de savoir où je suis. A la réception, on me dit que je ferais mieux de passer par la plage que par la route, c'est plus court pour rejoindre le centre. Et puis... mon rendez-vous demain matin est à 9h 20. Un bus de Binter viendra nous prendre pour nous amener à l'aéroport. Je prends des photos de l'entrée de l'hôtel pour le retrouver.



A la réception, je leur ai demandé de me retirer ce bracelet de mon poignet qui m'étiquette. Ils ont été obligé de... le couper avec un ciseau ! Je ne vais tout de même pas me baladée en étant étiquetée comme ça ! 



Je prends une petite ruelle perpendiculaire qui longe l'hôtel. Je repère le coin, le style des bungalows de l'hôtel, oui je les reconnais bien.


 Je vais me repérer par la plage..


Oui je reconnais... Je suis à côté du restaurant Funaná...
Mais c'est qu'elle est belle cette plage.
C'est là que j'aurais du aller les jours précédents et pas vers la gauche comme je l'ai fait !




Il y en a même qui se baignent !





Oui, bon, plage à transats.. pas mon truc...




J'arrive au Pontão. Je ne suis vraiment pas loin du centre, en fait, mais juste de l'autre côté, du côté des grands hôtels.



Il commence à faire frisquet.




VIDÉO



L'allée des Sénégalais


"Moi je connais Kedougou, tu sais"...  Ça, ça les casse tout de suite :).
L'un d'eux m'apprend qu'il y a eu un crash d'avion, une compagnie africaine dont il ne se souvient pas le nom. Sa soeur travaille dans cette compagnie aérienne, mais, elle n'était pas dans cet avion. Je vais essayer de m'informer.



Un illustre inconnu qui a son buste là.


En 1967, l’industriel belge Georges Vynckier a inauguré le premier hôtel de cette villégiature, le Morabeza. Il conçut et développa les installations techniques au début des années 1970.
https://www.hotelmorabeza.com/francais/assets/lagazette-fr.pdf


Soirée

 Je reviens 18 hres.  Je prends un bain... de baignoire.
A 19h 45 petite faim. Un petit coup d'oeil à la doc dans la chambre.

  

Mais pour trouver le restaurant, c'est une autre paire de manche. Je demande à d'autres clients le chemin vers le restaurant... Speak English ? Non non.... Une femme quand même vient vers moi, elle parle anglais. "Vous venez d'où vous ?" Pologne !...

Dîner


La même salle du buffet de ce midi.


Patate douce, manioc frit, filets de poisson, moules, même des gâteaux...
Oui c'était bon, des trucs que je n'avais pas mangé depuis si longtemps !
J'ai bouffé comme quatre. 4 kg en une soirée. Si je restais une semaine ! 3 bières...


Je rentre à ma chambre.




Je retourne faire un tour vers le restaurant car il y a un orchestre. 


Les trois musiciens capverdiens qui animaient la soirée devant le grand restaurant étaient très bien. Ils font une impro à partir des tubes de Cesária, "Sodade"... Dommage qu'ils se soient arrêtés de jouer pour moi à la fin de ce morceau.


VIDÉO


Sur le chemin de retour j'entends une autre musique.

 

C'est dans un autre restaurant. Près d'une autre piscine. Un spectacle chorégraphié.
Je m'arrête un moment pour regarder. Je filme puis je m'en retourne.


VIDÉO



Je tombe sur Yann. Il va au Funaná.
Je lui parle du spectacle que je viens de regarder. Il y va  voir une minute. Il déteste.
Direction le restaurant Funaná... au pas de course dans la nuit ! C'est pas éclairé par là.
Raz le bol. Je le quitte et je rentre.




Je rentre à ma chambre. Je regarde la TV. J'apprends ce dont un Sénégalais rencontré tout à l'heure m'avait parlé. Un crash d'un Boeing 737 MAX...  Je ne sais pas ce que c'est un 737 Max, j'en étais restée aux 737 tout court, moi. Ethiopian Airlines.

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