Là haut dans le ciel tu es une étoile
Ici dans la mer tu es le sable
Qui ne mouille pas
Eparpillée de par le monde
Faite de roche et de mer
Terre pauvre remplie d’amour
Terre de la morna et de la coladeira
Terre douce pleine d’amour
Terre du batuque et du funana
Tant de nostalgie
Sodade, sodade
Tant de nostalgie
Sodade sans fin


Cette musique décrit les coutumes des habitants de l'intérieur de l'île de Santiago lors des fêtes de fin d'année, lorsqu'ils se dirigent vers la ville de Praia pour célébrer la fin d'année dans la capitale.
Interprétation : Elida Almeida
Participation de Tikai et de sa troupe de théâtre.

lundi 11 mars 2019

Lundi 11 Mars 2019 - Sal - Santa Maria : Musée du Funaná - Avenue des grands hôtels - Plage - Musée du sel

Personne au petit déjeuner !



Je suis retournée au Marché Municipal dans l'espoir qu'il y ait du monde puisque ce n'était pas dimanche....
Mais non, personne. Je me demande qui donc va acheter dans ce marché !



Ma rue est bien déserte.



Alors je suis allée au supermarché Super Cazu faire du ravitaillement de bouffe.


Le musée du funaná

Mon premier but de visite est d'aller voir ce qui s'appelle dans mon guide, la maison de la Culture. Cela semble être un musée dédié au funaná, cette musique entraînante traditionnelle capverdienne que l'on joue surtout avec un accordéon et un ferrinho, une barre de métal tenue verticale que l'on racle. Il a été primé en 1994 et a reçu le label de "musée vivant".

Yann m'avait dit ce matin qu'il y allait avant 11h 30 parce qu'il était écrit qu'il y avait des visites guidées pour 6 €, mais que cela fermait à 11h 30. Seulement moi pour y être avant 11h 30, je n'étais pas prête. Et comme j'ai fait pas mal d'autres choses, je me suis dit que comme c'était fermé de 11h 30 à 14 hres, j'allais y aller à 14 hres.

En revenant des courses je téléphone au n° indiqué dans mon guide (+238 242 12 38) pour savoir à quelle heure il y a des visites guidées. Mais on me dit que je dois appeler Milú à un autre n°, le 9913563. Mais ce n° il ne répond pas. Alors...
Eh bien je pars. Je ne saurai qu'ensuite qui est "Milú".

Le musée du funaná se trouve dans le quartier des grands hôtels, où je ne suis pas encore allée, et précisément derrière l’hôtel Morabeza. Arrivée en bas, je me dirige donc vers la droite.


Tiens, un parterre qui me rappelle le bord de mer de Rio.

 
  

Je rentre, on m'a dit de m'adresser au bar. Je me rends comte que je suis dans... un restaurant...


Au bar on me dit que je dois voir avec Milú, toujours la même Milú, mais qu'elle est en train de déjeuner. Là, me dit-on, à cette table, accompagnée d'un monsieur, vous ne pouvez pas la déranger...

Eh bien si, je l'ai dérangée, poliment, en m'excusant, en portugais, et j'ai été bien reçue. Elle m'a dit que les visites guidées... c'était à 11 hres... et qu'il n'y en avait pas l'après-midi, donc si je voulais, je pouvais revenir demain matin. Oui madame, mais moi demain matin je ne suis plus à Sal, je prends l'avion pour Boa Vista. Alors tant pis.


Je dis que je vais un peu quand même jeter un coup d'oeil. Une scène qui présage qu'il y a un super orchestre.




Je sors, et je me rends compte que je tombe sur des... boutiques, enfin des étals d'artisanat tenus par...
des Sénégalais. 




L'un d'eux m'aborde. Je lui dis que je n'achète pas, et lui raconte ma déception de ne pas pouvoir suivre une visite guidée. Alors, eh bien lui, il m'explique tout, plein de choses sur ce qui est exposé ici, sur l'Histoire du Cap-Vert etc etc.
Alors le pelourinho... oui oui, je connais...


Les traditions des îles du Cap-Vert sont représentée au travers de sculptures emblématique : le pêcheur, la femme qui écrase le grain au pilon, et celui qui fabrique le grogue.


Ici, des reproductions de maisons : les deux types d'habitat selon que l'on se trouve dans une île au vent ou sous-le-vent.




Je re-rentre dans le restaurant et le visite avec plus de concentration. Je découvre qui est la fameuse "Milú", une chanteuse qui a sorti ses propres disques et qui se produit régulièrement dans les hôtels.

 



 





Bye bye le musée vivant...



L'avenue des grands hôtels
















Olà Brasil !



Le Casino Royal est le premier casino créé à Sal







Ah, au coin, l'allée des Sénégalais !



Et me re-voilà au début du Pontão.





Direction la Plage

La même qu'hier. Maintenant je sais y aller très vite.



 


Toujours des pierres





Le musée du sel

Sur mon chemin j'avais vu qu'il y avait un musée du sel. Mais comme je voulais aller à la plage, je ne m'y suis pas arrêtée. C'était prévu dans ma tête en retour de plage. 2 € comme tous les musées.

 

Sal a été découverte le 3 décembre 1460 et appelée à ce moment là "Llana". Comme le reste du Cap-Vert elle fut une colonie portugaise. Sal doit son nom actuel à la découverte en 1833 du sel à Pedra de Lume. L'exploitation dura jusqu'au milieu des années 1980, ce qui fit venir du monde sur l'île auparavant peu peuplée.

Dans le musée, de nombreux panneaux didactiques, mais qui m'ont été utiles pour en savoir d'avantage sur l'Histoire du Cap-Vert. 





















Pour dire que les musées capverdiens, c'est du méli-mélo, à côté des salles consacrées à l'Histoire de Sal et du Cap-Vert, se trouve à l'entrée une exposition de deux sculpteurs contemporains qui tous deux ont une démarche commune : créer à partir de matériau trouvé à terre, sur le sol, dans la mer...

Le premier se nomme Gió. C'est lui qui a fait cette sculpture que j'avais vue dans la rue et que je me suis bien demandée ce que cela pouvait bien être. En plus voilà qu'il arrive dans le musée et qu'on me le présente...


L'autre, la femme qui m'avait accueillie dans le musée, se nomme Cristina Biassoni. Elle est Italienne, vit à Sal depuis des années et elle me raconte que c'est sa mère, qui la première était venue s'installer à Sal. Il ne faut pas oublier que l'aéroport international de Sal a été construit en 1939 à l'initiative de Musolini.



Je dois dire que moi je préfère ce qu'elle fait, elle, la femme à ces autres sculptures précédentes.


Sur le retour






Un apéro bien apprécié dans ma chambre. Je m'achète la bière bien froide dans un supermarché chinois sur le chemin, le plus près de mon hôtel, et je la bois tout de suite dès que j'arrive... car je n'ai pas de frigo dans ma chambre.

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