Très bonne journée. J'ai connu un autre coté de Sal. Là où sont les Capverdiens, pas les touristes.
Je suis allée dans le quartier nord au dessus de l'hôtel et j'ai rencontré plein de capverdiens. J'ai découvert que dans le village les gens étaient très sympathiques. Une femme m'a guidée à pied jusqu'aux salines. Personne. Paysage d'immensité déroutante. Ça me faisait penser un peu à des immensités vues en Australie.
Petit déjeuner avec mon bon fromage des Açores... (acheté au supermarché). pour palier au petit déj très peu copieux de ma guesthouse. Le pain capverdien, bon, c'est pas ce que j'aime le plus au Cap-Vert...
Ce matin j'ai commencé avec l'idée d'aller au marché municipal. Je pensais que c'était le jour où les gens faisaient leur marché mais je me suis trompée. Les gens à 11 hres sortaient de l'église évangélique.
Marrant quand même : Mercearia Chia et Arroz com Tudo...
L'édifice est très chouette, colonial, avec à l'intérieur des balcons en bois et un plafond en bois.

Très déçue, il n'y a personne dans le marché ! C'est vide.
Et les prix des légumes ne sont pas moins chers qu'au supermarché, je trouve.

Je suis montée au premier étage.
J'ai vu cette machine à fournir de l'eau à boire. On y remplit ses bouteilles et on paye selon la quantité. j'avais déjà vu ça en Thaïlande, mais chez nous en France, que dalle. c'est pourtant bien je trouve.
A l'étage on accède aux balcons extérieurs et on a une vue superbe sur les rues.
Je suis ensuite tomber sur un cordonnier. Il répare les chaussures avec une machine à coudre ancienne bien sûr. Mais aussi il remet les boutons pressions... Il me montre tout son attirail. Oui il travaille même le dimanche...
Les salines
Elle revient de ses courses. Elle me dit qu'elle va déposer ses courses à sa maison et qu'elle va m'emmener aux salines. Elle me montre une ordonnance me dit qu'elle est malade mais qu'elle ne peut pas payer le traitement... Elle est de Praia et elle habite ici à Sal depuis 30 ans. Parce qu'ici il y a du travail. Nous passons dans sa maison. Elle me présente sa nièce l'amoureux de sa nièce. Et sa fille une adolescente. On parle en portugais, bien sûr.
Puis elle me conduit aux salines. Des salines juste à la sortie du village, je n'imaginais pas ça !
Un paysage fantastique.
Et là... personne !!!! C'est pas comme aux salines de Pedra Lume.
"Private" tu parles ! Nous on passe...
Moi je n'aurais jamais osé franchir cette pancarte si j'avais été seule...
Voilà ce que l'on peut ramasser, un énorme cristal de sel. La femme me demande si je veux l'emporter chez moi. Je lui réponds que non, que ce serait trop lourd pour ma valise. Elle me dit alors qu'elle le prend et qu'elle le mettra sur une étagère.
Comme vous voyez il y a toujours du vent.
Ah j'étais très loin de la foule des grands hôtels ou du bas de la ville !
VIDÉO
Au moment de me quitter, la femme me demande qu'est ce que je lui fais comme cadeau...
Je lui donne un billet de 200 escudos, peut être que c'était pas assez elle fait la tête.
Je lui donne un billet de 200 escudos, peut être que c'était pas assez elle fait la tête.
J'ai trouvé un restaurant
Je cherche le restaurant dont la jeune française qui travaille à l'hôtel m'a parlé dans la rue suivante. "Fogo" m'a t-elle dit... Mais je ne vois pas de pancarte marquée Fogo. Une boutique verte... Je pousse la porte. Ça s'appelle Bar do Fogo.
Je reviens vers mon hôtel. Il est désert. Je suis allée déjeuner à 14 h passées...
C'était dimanche midi. Beaucoup de Capverdiens vont au restaurant le dimanche midi j'avais lu. Et c'est devenu plein. Exactement le genre de restau que j'aime. Avec les gens du cru.
L'huile d'olive sur la table est pleine de piments au fond de la bouteille. Je n'ai pas bu de bière parce que je veux aller à la plage et quand je bois une bière au déjeuner je n'ai ensuite qu'une envie.... me coucher... La meilleure eau gazeuse c'est la marque Castello.
Eh ! Elle est là, dans l'autre petite salle, à côté...
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