Là haut dans le ciel tu es une étoile
Ici dans la mer tu es le sable
Qui ne mouille pas
Eparpillée de par le monde
Faite de roche et de mer
Terre pauvre remplie d’amour
Terre de la morna et de la coladeira
Terre douce pleine d’amour
Terre du batuque et du funana
Tant de nostalgie
Sodade, sodade
Tant de nostalgie
Sodade sans fin


Cette musique décrit les coutumes des habitants de l'intérieur de l'île de Santiago lors des fêtes de fin d'année, lorsqu'ils se dirigent vers la ville de Praia pour célébrer la fin d'année dans la capitale.
Interprétation : Elida Almeida
Participation de Tikai et de sa troupe de théâtre.

dimanche 10 mars 2019

Dimanche 10 Mars 2019 - Sal - Santa Maria : La ville du haut - Mon quartier - Le marché municipal - Les salines


Très bonne journée. J'ai connu un autre coté de Sal. Là où sont les Capverdiens, pas les touristes.
Je suis allée dans le quartier nord au dessus de l'hôtel et j'ai rencontré plein de capverdiens. J'ai découvert que dans le village les gens étaient très sympathiques. Une femme m'a guidée à pied jusqu'aux salines. Personne. Paysage d'immensité déroutante. Ça me faisait penser un peu à des immensités vues en Australie.

Petit déjeuner avec mon bon fromage des Açores... (acheté au supermarché). pour palier au petit déj très peu copieux de ma guesthouse. Le pain capverdien, bon, c'est pas ce que j'aime le plus au Cap-Vert...


Ce matin j'ai commencé avec l'idée d'aller au marché municipal. Je pensais que c'était le jour où les gens faisaient leur marché mais je me suis trompée. Les gens à 11 hres sortaient de l'église évangélique.


Marrant quand même : Mercearia Chia et Arroz com Tudo...

 
J'ai croisé un groupe de touristes mais après je me suis retrouvée toute seule.







Le marché municipal

L'édifice est très chouette, colonial, avec à l'intérieur des balcons en bois et un plafond en bois.





Très déçue, il n'y a personne dans le marché ! C'est vide. 
Et les prix des légumes ne sont pas moins chers qu'au supermarché, je trouve.


Je suis montée au premier étage.

 


J'ai d'abord croisé un Sénégalais dans sa boutique. Il fabrique des chaussures. Il était ouvert... toutes les boutiques sont fermées... Il me dit qu'il a sa carte de résident qu'il paye ses impôts, qu'il ne veut plus être dans l'illégalité et être arrêté dans la rue... qu'il a 51 ans et aspire à être tranquille. On a parlé du Sénégal. Il me raconte qu'il a connu Saly avec trois hôtels seulement. Il parlait aussi bien que moi le français.

J'ai vu cette machine à fournir de l'eau à boire. On y remplit ses bouteilles et on paye selon la quantité. j'avais déjà vu ça en Thaïlande, mais chez nous en France, que dalle. c'est pourtant bien je trouve.

    
A l'étage on accède aux balcons extérieurs et on a une vue superbe sur les rues.









On a aussi une vue sur l'arrière du village, là où il n'y a plus rien.






Je re-rentre à l'intérieur



Je suis ensuite tomber sur un cordonnier. Il répare les chaussures avec une machine à coudre ancienne bien sûr. Mais aussi il remet les boutons pressions... Il me montre tout son attirail. Oui il travaille même le dimanche...










Je suis sortie et suis tombée sur deux gars capverdiens l'un avec une guitare. Je les aborde en portugais. L'un est de Paúl à Santo Antão. Je leur demande s'il y a des endroits où je peux me promener, de ce que l'on appelle authentique quoi. Ils me parlent des salines qui sont toutes proches à pied juste à la sortie des habitations. Ils voient une femme passer. Il l'appellent et lui demandent de me conduire jusqu'aux salines.

Les salines

Elle revient de ses courses. Elle me dit qu'elle va déposer ses courses à sa maison et qu'elle va m'emmener aux salines. Elle me montre une ordonnance me dit qu'elle est malade mais qu'elle ne peut pas payer le traitement... Elle est de Praia et elle habite ici à Sal depuis 30 ans. Parce qu'ici il y a du travail. Nous passons dans sa maison. Elle me présente sa nièce l'amoureux de sa nièce. Et sa fille une adolescente. On parle en portugais, bien sûr.

Puis elle me conduit aux salines.  Des salines juste à la sortie du village, je n'imaginais pas ça !
Un paysage fantastique.
Et là... personne !!!! C'est pas comme aux salines de Pedra Lume.






"Private" tu parles ! Nous on passe... 
Moi je n'aurais jamais osé franchir cette pancarte si j'avais été seule...





Voilà ce que l'on peut ramasser, un énorme cristal de sel. La femme me demande si je veux l'emporter chez moi. Je lui réponds que non, que ce serait trop lourd pour ma valise. Elle me dit alors qu'elle le prend et qu'elle le mettra sur une étagère.


















Comme vous voyez il y a toujours du vent.








Ah j'étais très loin de la foule des grands hôtels ou du bas de la ville !

VIDÉO


Tu me fais le cadeau ?

Au moment de me quitter, la femme me demande qu'est ce que je lui fais comme cadeau...
Je lui donne un billet de 200 escudos, peut être que c'était pas assez elle fait la tête.



Je reprends mes rues









J'ai trouvé un restaurant

Je cherche le restaurant dont la jeune française qui travaille à l'hôtel m'a parlé dans la rue suivante. "Fogo" m'a t-elle dit... Mais je ne vois pas de pancarte marquée Fogo. Une boutique verte... Je pousse la porte. Ça s'appelle Bar do Fogo.


C'est un restaurant local.. no touristes. Oui il y a du thon. Je vais revenir.
Je reviens vers mon hôtel. Il est désert.  Je suis allée déjeuner à 14 h passées...



C'était dimanche midi. Beaucoup de Capverdiens vont au restaurant le dimanche midi j'avais lu. Et c'est devenu plein. Exactement le genre de restau que j'aime. Avec les gens du cru.


Et c'était très bon et très très copieux. Comme dab... plusieurs belles tranches de thon avec des frites très bonnes, du riz, un soupçon de salade. 700 CVE.



L'huile d'olive sur la table est pleine de piments au fond de la bouteille. Je n'ai pas bu de bière parce que je veux aller à la plage et quand je bois une bière au déjeuner je n'ai ensuite qu'une envie.... me coucher... La meilleure eau gazeuse c'est la marque Castello.


Eh ! Elle est là, dans l'autre petite salle, à côté...

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