Là haut dans le ciel tu es une étoile
Ici dans la mer tu es le sable
Qui ne mouille pas
Eparpillée de par le monde
Faite de roche et de mer
Terre pauvre remplie d’amour
Terre de la morna et de la coladeira
Terre douce pleine d’amour
Terre du batuque et du funana
Tant de nostalgie
Sodade, sodade
Tant de nostalgie
Sodade sans fin


Cette musique décrit les coutumes des habitants de l'intérieur de l'île de Santiago lors des fêtes de fin d'année, lorsqu'ils se dirigent vers la ville de Praia pour célébrer la fin d'année dans la capitale.
Interprétation : Elida Almeida
Participation de Tikai et de sa troupe de théâtre.

dimanche 17 mars 2019

Dimanche 17 Mars 2019 - Praia - Jour du départ - Soirée à "As Campanas"

Réveil à 7 hres. J'ai commencé par me laver les cheveux. Et j'ai rangé mes affaires car le vol est cette nuit. 1h20. Je suis allée au petit déjeuner à 9 h et qq. C'est bien car ici dans cet hôtel les horaires vont de 7h à 10 h. Il y avait beaucoup de monde même à 9 h. Quelques couples de Français. Il y avait aussi plus à manger qu'hier. Le pain bon et frais, un croissant, un chausson aux pommes. J'ai même eu une tranche de melancia (pastèque). Il suffisait de demander. Et puis j'ai pris avec moi le reste de mon bon fromage de chèvre acheté hier soir dans la rue.


Je suis redescendue faire mes bagages car je dois changer de chambre de la n°14 à la n°16, le placard, où on nous octroie cette chambre de graça jusqu'à notre départ vers l'aéroport vers 23 hres.

Je suis allée payer ma chambre. 40 € la chambre + 2 euros de taxe par jour. Ça a fait 76 € pour mes 2 nuits. On convertit toujours l € à 110 escudos. J'ai payé mes deux taxis en escudos car il m'en reste et on ne peut pas exporter cette devise, 2000 escudos.

Aleida (la gérante)m'a dit que je peux rester dans ma chambre n°14 jusqu'à midi car la n°16 est occupée et le check-out n'est qu'à midi. La femme de chambre se chargera de déménager mes bagages.

J'ai parlé avec un couple français (ils sont blancs !...). Ils arrivent de Paris. Il semble qu'il fasse même des 15/ 16 °. Ici il fait beau, il fait beau. Le ciel est d'un bleu limpide. Et il fait chaud... C'est maintenant que j'aurais du arriver, c'est vraiment des températures estivales ici. Mais bon, moi je voulais faire le carnaval et je n'en pouvais plus de l'hiver français. En fait l'idéal c'est de venir entre mi-mars et juin. Et... Ce n'est pas la période où moi je voyage...

Puis je suis remontée et j'ai attendu Yann. 
Aux dernières nouvelles, c'était à 8 hres. Message : "Je pars à l'aéroport". (Il est toujours à Fogo...)

Et puis voilà que je me rends compte que je n'ai plus d'Internet dans ma chambre. Je regarde... le modem qui est en dessous de ma table de chevet s'est éteint. Il est 11h 15. Je descends pour le signaler à la réception, et que-vois je ?... Yann assis à côté de ses bagages. Mais sans internet on ne pouvait pas communiquer...

Aleida me dit qu'il y a une panne Internet dans toute la ville (Praia, la capitale !) Et qu'ils vont rétablir secteur par secteur au cours de la journée, on ne communique que par WhatsApp.

Yann est finalement arrivé de l'île de Fogo... légèrement fatigué de sa montée au grand Pico. "Légèrement"... Bon bon... suis gentille. 
Il vient déposer son bagage et on part à pied pour le Platô.

Praia le dimanche est une ville morte, mais vraiment ville morte. Même au Platô qui est le quartier touristique.

On est allé déjeuner tardivement au Café Sofia, l'un des rares restaurants ouverts le dimanche à Praia où il y a une excellente caipirinha, que lui a prise, mais pas moi sinon je ne pourrai plus avancer. Avec cette chaleur qu'il fait !



J'ai mangé une salade (chère je trouve, 13 € ), oui il y avait des fraises et elles sont super bonnes. avec une eau gazeuse Castelo (oui sobre, je prends un avion cette nuit), et un cafezinho.



Le café est extraordinaire. Chez Sofia, j'ai jamais bu un café aussi bon, et encore moins au Brésil, malgré ce que pourraient dire les amis du Brésil, le café brésilien je ne l'aime pas du tout. Mais le café de Fogo qu'est ce qu'il est bon.


Il fait très très chaud. C'est aussi pour ça qu'il n'y a personne dans les rues.
31°, oui je le crois fortement.


On avait comme but aujourd'hui d'aller à la plage à Quebra Canela (j'avais même mis mon maillot sur moi), mais je crois qu'on n'ira pas. D'abord on s'est dit qu'en allant déjeuner et qu'en y allant après le déjeuner ça pourrait aller. Mais il fait beaucoup trop chaud pour rester sur la plage. Oui c'est moi-même qui vous le dis. Le vent est toujours présent mais très,  très léger.

On passe dans une rue devant une peinture sur le mur d'une maison... Cesaria...



Alors on est rentré à l'hôtel. Moi je me suis mise à la terrasse de la rue derrière mais il faisait chaud encore et il n'y avait pas de connexion wifi pratiquement.

VIDÉO



Yann a dormi toute l'après midi.
L'attente est longue. A 17 h je me suis mise à la clim à la réception.

Soirée au restaurant "As Campanas"

Car on à un but ce soir : on veut aller dans une bonne adresse indiquée par Aleida où il y a de la musique. Ça s'appelle "As Campanas" (Les Cloches) et ça se trouve à Achada Santo António, un quartier pas très loin, juste au sud-ouest de Fazenda.

Et on doit être de retour à l'hôtel à 23h et quelque car on a commandé notre taxi aéroport à 23h 15.


Pour être sûr, on trouve le lieu du restaurant sur l'internet, l'adresse et le n° de téléphone,  593 32 56.

J'appelle en portugais.
À quelle heure vous commencez à servir ?... Re: c'est déjà en cours.
A quelle heure commence la musique ?... Re: à 19 hres.

Il me demande "vous voulez réserver?"... Ben oui.... Je donne mon nom... 19h 30.

On part... tard... à 19 h20...
Aleida nous appelle un taxi qui passe dans la rue. Elle lui demande le tarif qui normalement selon elle est de  150 escudos. Elle dit au chauffeur que c'est 150 escudos. Mais le gars veut 200 escudos  On ne rechigne pas 50 centimes.

Dans la voiture le chauffeur met y très fort de la musique de D.J.  Une horreur plein les oreilles. Je lui demande de baisser. Il la met encore plus forte.

On doit quand même descendre jusqu'à la plage pour remonter ensuite vers le quartier de Achada Santo António. Les routes sont comme ça.




Il y a déjà beaucoup de monde au restaurant. Et l'orchestre est en train de jouer une musique entraînante. On nous attribue une table de deux laissée libre, la seule dehors. Je dis que j'ai réservé pour 19h 30, mais ils s'en foutent de mon nom, sans doute cette table était-elle pour nous, et on nous a reconnus... à notre physique !

VIDÉO


L'ambiance est déjà au top.



Yann propose qu'on prenne du vin de Fogo. Le vin de Fogo est un vin blanc.
La bouteille coûte 1800 escudos (18 €). C'est notre dernière soirée, alors on casque !


  
Lui choisit un plat de viande et moi des gambas grillées avec des légumes. Il y a toujours du riz en plus, mais je n'y touche pas. J'ai déjeuné un bon plat, je n'ai pas assez faim ce soir pour du riz.



Nos voisins de table sont une famille avec des enfants. Évidemment je sympathise vite. L'un d'eux est Portugais (enfin sûrement un Capverdien portugais... il me montre sa carte d'identité portugaise). Il vit a Lisbonne. Il est ici en vacances deux semaines et les autres sont ses cousins.



Le violoniste en vedette est super


VIDÉO


Ensuite, on commande deux caipirinha. Why not ! Oui c'est servi dans un... bocal...
Mais elle est excellente.


VIDÉO



L'ambiance est tellement bonne, on a du mal à partir. L'heure avance. On a notre vol à prendre et notre taxi aéroport à 23h 15 devant notre hôtel. Difficile de quitter ces nouveaux amis capverdiens avec qui on a passé une si bonne soirée.

Je demande à notre serveuse si elle peut nous appeler un taxi car il faut dire que le dimanche soir, il y a beaucoup moins de taxi, et aucun n'est passé sous nos yeux. Pas difficile en deux minutes un taxi est devant le restaurant. Il nous demande 200 escudos. On prend ! Maintenant on sait qu'ils prennent tous 200 escudos la nuit.

Arrivée à l'hôtel. Changement de vêtements, re-paquetage des bagages à toute vitesse. Adieu à notre si charmante et si gentille manager de l'hôtel Cesaria. Et on part vers l'aéroport.


Aucun commentaire: