Là haut dans le ciel tu es une étoile
Ici dans la mer tu es le sable
Qui ne mouille pas
Eparpillée de par le monde
Faite de roche et de mer
Terre pauvre remplie d’amour
Terre de la morna et de la coladeira
Terre douce pleine d’amour
Terre du batuque et du funana
Tant de nostalgie
Sodade, sodade
Tant de nostalgie
Sodade sans fin


Cette musique décrit les coutumes des habitants de l'intérieur de l'île de Santiago lors des fêtes de fin d'année, lorsqu'ils se dirigent vers la ville de Praia pour célébrer la fin d'année dans la capitale.
Interprétation : Elida Almeida
Participation de Tikai et de sa troupe de théâtre.

mercredi 13 mars 2019

Mercredi 13 Mars 2019 - Boa Vista - Tour de l'île (2) : Désert de Viana - Plage de Santa Monica - Une soirée ratée


On reprend la même route, enfin, la piste...




Le désert de Viana


On arrive sur ce désert blanc, incroyable !




C'est incroyable de voir ce mélange de sable blanc et de roches volcaniques noires.  




Déjà les lunettes... indispensables !



Il y a un vent terrible.


Heureusement que j'ai pensé à prendre mon foulard !






Je lutte contre le vent.


On se demande toujours d’où peut bien provenir ce sable !
Le désert s’est formé au fil des ans, à cause des alizés venus d’Afrique du Nord chargés de sable du Sahara.






















VIDÉO


J'y ai même rencontré un vendeur de tableaux de sable ! Alors vu le lieu j'ai craqué et je lui en ai acheté un. Il était venu jusqu'au désert pour travailler, alors !


Entre temps, Yann m'avait dit qu'il essayait de négocier avec notre chauffeur pour qu'il nous emmène voir, ce qui n'était pas prévu au programme, la plage de Santa Monica, au sud, la plus belle plage de l'île. On a rajouté chacun 10 € pour cette rallonge, donc il a facilement accepté.

On prend la route vers le sud.

La Plage de Santa Monica

La plage de Santa Monica est selon les Capverdiens, la plus belle plage de l’île. Pour certains même ce serait l’une des plus belles plages du monde… Avec ses 22 kilomètres de long, elle est la plus grande plage du Cap-Vert. 22 km de sable blanc du désert !



On est au sud-ouest de l’île. L’océan est presque aussi déchaîné qu’à la plage du Cabo Santa Maria.


Quelle immensité ! 




Il y a du vent, et les vagues ne donnent pas envie de s'y baigner.





Cette plage est déjà convoitée par les promoteurs de grands complexe hôteliers.
Au bout, cet énorme complexe est déjà construit.










Malgré le manque de végétation, j'ai aperçu ce petit oiseau.







VIDÉO




On reprend la route pour rentrer à Sal Rei.
Sur la droite de la route, on passe en face du Mont Santo Antonio.

VIDÉO


Il s’élève de manière abrupte dans les plaines environnantes. Avec ses 379 m d'altitude, c'est le deuxième point le plus élevé de l'île, le point culminant de l'île étant le Mont Estância, haut de 390 m. Il fait partie d'un espace naturel protégé sous le statut de monument naturel, couvrant 459 hectares.









Pour rentrer on doit passer par Rabil, et on passe juste en face de l'aéroport que je trouve si beau.







Le vent !!!


Je suis loin d'avoir tout vu de Boa Vista, alors peut être j'y reviendrai...
+ d'infos sur cette île : ICI

Une soirée ratée

En se quittant à la fin de l'excursion, Yann et moi, nous avions convenu de dîner ensemble. Yann quitte Boa Vista dès demain matin car il a décidé en début de voyage de se coincer les deux derniers jours à Fogo pour monter au volcan. Et on ne se reverra qu'à Praia au moment de quitter le Cap-Vert. Donc on convient de se retrouver devant un restaurant au coin d'une petite ruelle qui part de la grande place, facile à trouver. A 20 hres.

Il est 19h 45, je suis prête et je descends. Mais là !!! Je me trouve à l'intérieur devant la porte fermée de ma guesthouse, et je n'arrive pas à l'ouvrir avec ma clé. Encore ces problèmes de clés !!! Ces clés à crans... J'ai déjà été embêtée à la guesthouse de Mindelo !!!


Mais surtout il n'y a personne dans la guesthouse !!! Je crie dans les couloirs "there is somebody !!!"... personne, personne... Aucune lumière sous les portes...

Je monte sur la terrasse, je monte à ma chambre, et je vois qu'il y a de la lumière sous la porte de mes voisins, un couple français que j'avais à peine croisé quand je suis arrivée. Alors je frappe. Lui me dit qu'il faut appuyer sur un bouton rouge.

Je re-descends. Oui il y a un bouton rouge. J'ai beau essayer, je n'y arrive pas. Et pendant ce temps là, le temps tourne et moi qui étais bien à l'heure, qui ai parfois reproché à Yann ses retards par rapport à l'heure fixée pour dîner... je me trouve maintenant en retard. J'en suis malade ! Je déteste quand les gens sont en retard. Je ne suis jamais en retard.

Je remonte et re-frappe à la porte de mes voisins leur disant que je n'y arrive pas. Elle, alors descend avec moi et elle arrive à ouvrir la porte !

J'arrive devant le restaurant convenu, 10 mn en retard. Yann m'attendait en papotant avec les gars d'une boutique voisine.

Bon, on ne va pas dans ce restaurant-là, il part en trombe, je le suis, il prend une petite ruelle obscure, au sol de sable et de gravillons, je me demande bien où l'on va. Et voilà, on va dans un bar !!! Un bar sombre, glauque, petite loupiote rouge, une nana là, ben... Je suis hors de moi, comme dab je crève la faim (je n'ai que grignoté à midi et lui, a déjeuné d'un vrai repas en restaurant...), comme dab on a convenu de dîner ensemble à une certaine heure et comme d'autres fois, lui commence par aller dans un bar... pour boire un grogue...

Alors là, une fois de plus... je le lâche. J'ai trop faim, je veux manger !

Je  m'en retourne donc par cette allée de sable, obscure, déserte, et je rejoins la grande place et le restaurant où on s'était donné rendez-vous. C'est un restaurant italien. Il fait un vent de malade. Le restaurant est plein et il n'y a plus de table à l'intérieur. Je ne peux que m'installer dehors. Je veux manger vite, j'ai faim, j'ai froid. Je commande ce qui pour moi serait le plus rapide à servir : des pâtes. Des pâtes simples, au fromage...

Eh bien j'ai attendu, mais attendu, à me cailler, à me tordre l'estomac. Yann est arrivé, cela faisait 1 heure que j'attendais mon plat, je n'étais toujours pas servie. Il n'a pas compris pourquoi je suis partie du bar, qui en plus d'être glauque, que je crevais la dalle moi, et que je ne voulais pas encore attendre plus longtemps pour dîner... Puis il m'a quittée car moi j'avais déjà commandé,  j'attendais mon plat, il ne voulait pas dîner dans ce restaurant rempli de touristes, c'est vrai.

J'ai dit à la serveuse que j'allais partir, que je souffrais trop de la faim. La patronne, une italienne est arrivée. Elle s'est excusée, m'a dit que c'était à cause du personnel en cuisine, et m'a dit qu'elle m'offrait mon dîner !

Les pâtes sont arrivées. J'ai commandé une Strela. Les pâtes étaient dégueulasse, mais j'avais faim, j'ai mangé à toute vitesse. Je suis allée pour payer, mon billet de 1000 escudos à la main, mais la patronne a surgi et m'a dit non non non...

Je suis rentrée.

Le lendemain matin j'ai trouvé dans mon téléphone un message WhatsApp de Yann me disant qu'il était au Café del Porto et qu'il m'attendait. Mais ce message le soir je ne l'avais pas reçu par absence de wifi !

Une soirée bien ratée !

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