Là haut dans le ciel tu es une étoile
Ici dans la mer tu es le sable
Qui ne mouille pas
Eparpillée de par le monde
Faite de roche et de mer
Terre pauvre remplie d’amour
Terre de la morna et de la coladeira
Terre douce pleine d’amour
Terre du batuque et du funana
Tant de nostalgie
Sodade, sodade
Tant de nostalgie
Sodade sans fin


Cette musique décrit les coutumes des habitants de l'intérieur de l'île de Santiago lors des fêtes de fin d'année, lorsqu'ils se dirigent vers la ville de Praia pour célébrer la fin d'année dans la capitale.
Interprétation : Elida Almeida
Participation de Tikai et de sa troupe de théâtre.

lundi 18 mars 2019

Lundi 18 Mars 2019 - De Praia à Paris


Dimanche 17 Mars 2019

Praia - De l'hôtel à l'aéroport

On a pris le taxi à notre hôtel à 23h 20. On l'avait commandé et payé à l'hôtel. Tranquilles.. L'aéroport c'est tout proche, à peine 10mn, même pas.

Check-in très rapide. 


Check-point des bagages. Palpage corporel.
On passe en salle d'embarquement. Et attente. Les deux heures ont passé très vite.





De Praia à Lisbonne

Lundi 18 Mars 2019

Changement d'ambiance... Un équipage de Portugais... Ah pas le même genre que les Capverdiens... Qu'est-ce qu'ils sont stricts ! Déjà leur uniforme.... tellement moche que je ne les ai pas pris en photo.

Aussitôt installée (sur le côté droit, une fenêtre au 7 ème rang)  près de deux Capverdiens, j'ai saisi mon masque et mes boules Quies. Je n'ai pas voulu prendre de somnifère. Il n'y a que 3h 45 de vol entre Praia et Lisbonne, et je risquait d'être dans le coaltar au réveil brutal à Lisbonne. J'ai donc essayé de dormir. Mais en vain. 

Au début j'étais encore dans un état d'alcool accentué par le fait d'être en avion. J'étais pas très bien.
Pourtant juste une bouteille de vin à deux et une caipi. 

Mon voisin à un moment au début m'a secouée du bras pour me montrer qu'un repas allait être servi (enfin je ne sais pas ce que c'était, une collation ??? parce que sur la TAP il n'y a pas grand chose à manger...). Mais je lui ai fait aussitôt signe de non. 

Je ne crois pas avoir dormi. 

Lisbonne

On nous allume les lumières... Annonce micro... On commence notre descente. Il est dans les 5 hres moins le quart du matin à ma montre.

On prend 1 hre de + à Lisbonne.





La chance que j'ai eue d'avoir eu un hublot, la descente est très lente et la vue sur Lisbonne est extraordinaire. Quelle site magnifique cette ville !

VIDÉO


Qu'est-ce que c'est devenu compliqué les transits en Europe !

Bon, déjà on attend dans l'avion. Une annonce :  "Nous attendons le bus qui doit nous emmener !".
Car on a atterri très, très loin de l'aérogare. Le bus arrive. On a fait une route insensée, longue, pour atteindre l'aérogare.

Il fait très, très froid. je n'avais pas mis mon anorak juste ma polaire, et je caille dans ce bus, et dehors. Même à Lisbonne.  J'ai vu affiché 4°. D'accord il est très tôt. Dès que je suis entrée dans l'aérogare j'ai enfilé mon anorak.

Je suis le chemin indiqué dans l'aérogare pour rejoindre les "Ligações de vôos". Comme c'est la même pancarte qui indique "Saida" (Sortie) c'est un peu équivoque.

J'avais 2 hres de transit. Normalement c'est cool.

Un transit à Lisbonne difficile

Qu'est-ce que c'est devenu compliqué les transits en Europe !

Bon, déjà on attend dans l'avion. Une annonce : "Nous attendons le bus qui doit nous emmener !". Car on a atterri très, très loin de l'aérogare. Le bus arrive. On a fait une route insensée, longue, pour atteindre l'aérogare.

Il fait très, très froid. je n'avais pas mis mon anorak juste ma polaire, et je caille dans ce bus, et dehors. Même à Lisbonne. J'ai vu affiché 4°. D'accord il est très tôt. Dès que je suis entrée dans l'aérogare j'ai enfilé mon anorak.

Je suis le chemin indiqué dans l'aérogare pour rejoindre les "Ligações de vôos". Comme c'est la même pancarte qui indique "Saida" (Sortie) c'est un peu équivoque.

J'avais 2 hres de transit. Normalement c'est cool.

J'arrive dans un énorme hall où il y a une queue de gens, mais alors !!! Je me demande ce que je dois faire. C'est bien écrit "Ligações" en face de cette queue. Mais ça va être interminable, comment je vais arriver à temps à ma porte d'embarquement ! C'est bien ce que chacun là se demande. J'ai été séparée de Yann à la descente de l'avion, et je ne vois personne qui était avec moi dans mon avion. Les voyageurs qui sont là viennent de toutes les parties du monde...

Une foule monstre, une queue monstre, et personne du staff de l'aéroport pour nous dire pourquoi ces queues, où on devait aller.. Les pancartes que ce soit en portugais ou anglais n'étaient pas explicites du tout.

Je demande en portugais à une fille qui est dans la queue. Elle me dit qu'elle a demandé et qu'on lui a dit de faire la queue...

J'aperçois un guichet d'information de la TAP, quand même, parce qu'il n'y a PERSONNE ici autour pour nous renseigner. Je m'informe là donc. On me demande si j'ai un passeport européen. je réponds oui. On me dit alors que je dois prendre "l'autre" queue, celle des passeports biométriques.

On me donne l'explication de tout ça, de tout ce bordel... Désormais, c'est au premier pied qu'on pose en Europe, dans la première ville d'Europe, qu'on doit "entrer" donc accomplir les formalités de police. Autrefois, moi j'étais habituée à faire cela en arrivant dans l'aéroport de Paris.

Et puis lors de mes derniers vols ces dernières années, j'étais en provenance de Bangkok, j'étais revenue d'Asie par le Golfe, donc transit dans le Golfe, donc je mettais le pied en UE qu'à Paris, formalités d'entrée à l'aéroport de Roissy, donc pas trop concernée par si ça prenait du temps où pas, longue queue ou pas, je n'avais pas à prendre un vol en correspondance.

Donc désormais si transit dans une ville d'Europe... casse pied...

Donc je prends la queue des passeports biométriques. Il y a un peu moins de monde mais tout de même beaucoup de monde faisant cette queue. Il n'y a plus de policiers pour examiner les passeports. On passe dans un sas fermé où tout est automatisé... Je n'arrive jamais à la faire ce truc-là. Parce que je ne l'ai pas encore beaucoup pratiqué. J'ai pas encore compris comment ça fonctionne ces machines.

J'arrive devant le sas de reconnaissance des passeports biométriques. Ce truc que je déteste. Je ne sais pas dans quel sens le mettre mon passeport... Heureusement là il y a une fille de l'aéroport qui me dit "Eu vou ajudar você". Et en effet elle m'a fait poser le passeport ... dans le bon sens, parce que moi je ne comprends toujours pas...

Je passe, youpi !

Mais c'est pas fini. je suis encore dans cette cage de verre. Après il y a une caméra. Je regarde, je regarde. Mais elle va me la prendre cette photo cette camera, jute !

Je passe, youpi !

Ouf, ouf, ouf.

Ensuite le passage Check-Point. là encore la folie, un monde fou. Un homme du personnel est là pour organiser le flux. Sinon, je ne vous dis pas la pagaille qu'il y aurait. Tout le monde se pousserait. Car tout ces gens étaient inquiets de rater leur vol en connexion, je les entendais parler.

Il nous laisse entrer deux/trois par deux trois, et nous indique le n° où l'on doit se placer.

Une pancarte au dessus du tapis roulant explique : "vous prenez un panier qui se trouve en dessous de la table, vous y mettez vos affaires" (on m'a dit cette fois qu'il n'était plus nécessaire de sortir l'ordinateur du sac comme je l'ai toujours fait !). Voilà et ça roule. Bon je passe sans problème.

En sortant de là, il y a une autre fille de l'aéroport qui me demande quel est mon vol. Parce qu'en plus il y a plusieurs vols en partance de Lisbonne pour Paris... 8h 20, je le sais par coeur... Gate 23 A, me dit-elle. Super qu'elle m'ait dit cela, parce que la porte d'embarquement n'était pas indiquée sur le tableau, et elle n'a été affichée que bien tardivement.

J'arrive dans l'immense salle de Duty Free. Là... Porte 23 A, je vois. Oui mais dans cet immense capharnaüm de boutiques DutyFree, de café, restaurant, je la perd de vue ma direction. Je ne vois plus rien d'indiqué. Alors je retourne sur mes pas. Oui je suis bien dans la bonne direction. Je demande à un homme (qui faisait le ménage). Il me dit que je dois avancer tout droit et que je trouve tout de suite sur la droite la bonne direction de la 23 A. Franchement, j'ai fait tout ça en portugais bien que j'ai tant de mal à les comprendre ces Portugais du Portugal, je ne comprends rien !

Je pense que désormais je ferai encore plus attention dans le choix de mes vols et surtout à la durée de transit. Déjà que je trouvais que 2 heures, voire 1h1/2 c'était bon pour que j'aie le temps sans courir, eh bien maintenant je vais faire attention. Surtout quand il s'agit d'un transit dans une ville d'Europe. Les capitales européennes sont devenues de très grandes plaques tournantes vers le monde entier, des hubs, les aéroports sont devenus de plus en plus grands. La preuve, aussi, les avions atterrissent à distance, il faut un bus pour se rendre à l'aérogare... Donc si transit dans une ville d'Europe... casse pied...

Porte d'embarquement

J'arrive !!!! .... la première ! Porte 23 A.  Je ne me suis pas si mal débrouillée alors ! Mon vol pour Paris n'est pas affiché. C'est pas ouvert. Un homme qui est là me dit que cela va ouvrir dans 10 mn.

Ok. Il y a un petit kiosque "Chez Paul" qui vend du café et des trucs à manger. Je m'achète un café noir et un... pastel de mata. 3,50€. Eh oui j'en ai des euros ! Je paye en euros ! C'était bon !!! Et le café excellent.


 

Les autres passagers sont arrivés. Je prends la queue. 


De Lisbonne à Paris

J'ai une place couloir au 20 ème rang. C'est un avion tout en longueur, très long, et juste un couloir entre deux rangées de trois. Mais je m'en fiche de la place, car je ne vais pas dormir maintenant. L'avion est plein.



Attente. Retard pour décoller... Problème de chariot pour déplacer une avion qui gênait notre avion pour qu'il décolle ! Vraiment l'aéroport de Lisbonne !

On part avec près de 30 mn de retard. Pour 2h 30 de vol.

Un repas ? un petit paquet en carton contenant un sandwich (que de la viande, jambon et poulet)... dégueulasse. Je mange le pain. Et un mini gâteau aux feijão ! aux haricots noirs, oui. Pas trop mauvais. J'ai mangé un de ces petits paquets de gâteaux au coco de la Binter que j'ai tellement accumulés et qui ne sont pas, eux, mauvais. Je prends du café : dégueulasse.

Je n'ai pas fait attention au vol. Mes voisins, étaient français.. pas un mot. Elle, était complètement assoupie et lui a passé tout le vol les yeux sur son téléphone (lui aussi... !).

A Paris

On a rattrapé le retard, que 10 mn de retard. On est arrivé à midi 05. Il fait 10°.

Orly Ouest

La sortie de l'avion s'est faite plutôt vite. Direction remise des bagages. C'est là que je retrouve Yann.
Mon bagage est arrivé assez vite. Le sien a tardé. Yann avait un bus Flixbus à prendre à Bercy.
On devait prendre le Orly Bus ensemble pour Denfert Rochereau. Porte 5. On a acheté nos tickets à la machine à l'intérieur de l'aéroport avec les cartes de crédit.
Et on a attendu le Orly Bus. Beaucoup de monde.

Un Orly Bus plein à bâbord

Le Orly Bus arrive. C'est qu'il passe tout d'abord par Orly Sud, et ensuite pas Orly Ouest. Et là... il était déjà tellement plein... qu'on n'a pas pu entrer.

Donc attente une quinzaine de minutes pour le bus suivant. Il était bien plus que 13 hres. Le bus de Yann était à 14 hres 10, je crois.

On est entré dans ce second bus, ultra chargé lui aussi.

On est arrivé à Denfert Rochereau à plus de13h 30. Séparation rapide. Lui court vers son métro, moi (je ne cours pas) vers mon bus 88 au coin de la gare du RER.... bus qui s'est fait attendre.

Il fait froid. Oui c'est plutôt du 10° que du 16° comme me l'avait dit un Français croisé à mon hôtel de Praia.

Bus presque vide. je me trouve une place assise dans un petit coin, ou je peux mettre ma valise à mes pieds. Le bus s'est beaucoup rempli ensuite. Mais je suis restée dans mon petit coin jusqu'au bout.

Arrivée chez moi 

14h 20.

Je trouve mes deux yuccas tombés à terre sur mon balcon. Il y a eu un vent très fort je crois à Paris il n'y a pas longtemps. Pas trop de dommage, ça va sur mes plantes.

J'ai trouvé chez moi le calme. Bien plus que pendant mon voyage.

Je sors faire quelques courses immédiatement au supermarché en bas de chez moi.

Une folie comme déjeuner en plein aprem... Cette fois-ci ce n'est pas le fromage, car j'ai eu du bon fromage au Cap-Vert, mais les fraises que j'ai mangées au café Sofia à Praia étaient si bonnes que j'en ai encore envie... Bon, les fraises d'Espagne ici sont belles mais ne sont pas très bonnes, vertes à l'intérieur.




Mardi 19 Mars 2019

J'ai dormi 12 heures. De 18 hres à 6 hres en me réveillant pratiquement toutes les 2 hres. 
J'ai traîné jusqu'à 9 hres.

Il fait froid, ça c'est sur... 7° le matin, 10° en journée. Mais le jour est levé à 8 hres. Le jour est long. 
Le ciel est bleu. Et les cerisiers roses sous ma fenêtre sont en bourgeons... Alors ça va.

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