Là haut dans le ciel tu es une étoile
Ici dans la mer tu es le sable
Qui ne mouille pas
Eparpillée de par le monde
Faite de roche et de mer
Terre pauvre remplie d’amour
Terre de la morna et de la coladeira
Terre douce pleine d’amour
Terre du batuque et du funana
Tant de nostalgie
Sodade, sodade
Tant de nostalgie
Sodade sans fin


Cette musique décrit les coutumes des habitants de l'intérieur de l'île de Santiago lors des fêtes de fin d'année, lorsqu'ils se dirigent vers la ville de Praia pour célébrer la fin d'année dans la capitale.
Interprétation : Elida Almeida
Participation de Tikai et de sa troupe de théâtre.

vendredi 15 mars 2019

Vendredi 15 Mars 2019 - De Boa Vista à Santiago - Praia

Aujourd'hui je pars pour Praia. J'ai été réveillée comme d'abord à 6 hres alors que je pouvais largement faire la grasse matinée. A 7 hres le jour est bien levé. Du bruit. Je pense qu'ils faisaient une chambre ou le ménage... 

Je suis montée à 8 hres et quelque et pratiquement rien sur la table du petit déjeuner, que du café, le reste de gâteaux de la veille. Moi qui maintenant suis devenue accro à leur fromage blanc...


Je descends voir si je trouve quelqu'un. Je croise l'employée avec des sacs de courses. Elle installe seulement le petit dej. Bon tout y est, et je peux me régaler. 

Et puis on a le wifi ce matin et rapide ! Il fait chaud ce matin. Très chaud. Pas de capoeira. Je demande à la fille si je suis seule dans l'hôtel. .. Elle me dit que non qu'il y a d'autres clients à l'étage en dessous. Un couple arrive. Bonjour ? pas de bonjour... Un mec seul, barbu, arrive. Bonjour ? pas de bonjour...  Je ne sais même pas quelle langue ils parlent. 

Je fais du Facebook jusqu'à 10h 30.

Le mec capverdien qui gère la guesthouse avec Marilena survient pour me demander de régler ma chambre. Je descends. 74 € comme prévu. Il n'a pas de monnaie pour me rendre 1 €. Mais moi je lui donne 100 escudos sur son billet de 200 escudos. J'espère qu'on ne va pas débiter ma carte de crédit communiquée à Booking. Il me confirme... tu n'annules rien, c'est Marilena qui va annuler la résa sur Booking. Aucun reçu de ce que j'ai payé... en cash... 

Je vais ranger mes affaires. Il est 11 hres. Il n'y a presque pas d'eau à la douche. Heureusement que je me suis lavée les cheveux hier c'était bien. Mais le filet d'eau suffit pour la douche du matin... chaude.  
Je m'apprête Il est vite midi. Yann, lui, aurait déjà été à la plage dans la matinée, même en ayant à prendre son avion à 13 hres....

Je demande au Capverdien : "Et si je n'ai pas mon Hiace à 14 h à la porte, j'appelle "qui ?, moi ! Il me montre qu'il y a deux sonnettes à la porte de la rue, une pour l'appartement de Marilena et l'autre pour la résidence qui est sur la terrasse. Si elle est là, Marilena elle répond. Si elle ne répond pas c'est qu'elle n'est pas là... Bon ça encore je ne savais pas. Ça promet.

Un petit tour dehors

Un dernier petit coup d'oeil à cette place centrale de Sal Rei. En pleine grosse chaleur du midi. 




Tiens y a des touristes ce matin !





Je suis sortie aller manger un truc parce que je ne suis pas du tout sûre que je mangerai ce soir.
A l'hôtel Cesaria à Praia, c'est pas terrible la bouffe, et il n'y a rien comme restau autour. 

Alors je suis allée dans une pastelaria Saturn, en haut de la place où j'avais vu un couple attablé hier. Elle figure d'ailleurs dans le Petit Futé.


Je suis restée à l'intérieur car il fait très chaud dehors. .J'ai demandé quelque chose de léger. La dame me propose une salade de thon, tomate, pepino, salade... Très bien. Pour 500 escudos. J'ai attendu alors que j'étais la seule personne à servir. Mais c'est que c'était du vrai thon qu'il fallait faire revenir (il arrive chaud dans mon assiette) et le couper en petits morceaux (desfiado).  Je voulais une eau gazeuse Castello mais il n'y avait que une grande bouteille. Donc je n'ai pas bu. J'ai bu en rentrant.


Je retourne à mon hôtel. Sur la terrasse un dernier coup d'oeil. Bye à mon hôtel. 





Je croise l'employée de mon hôtel sur la terrasse. J'étais angoissée car il n'y avait personne. Marilena à combiné hier en ma présence pour qu'un chauffeur de Hiace me prenne devant la porte. Mais s'il venait pas... J'avais pris son n° de téléphone. La fille me dit qu'elle va sortir, qu'elle ne va pas rester dans la guesthouse.

Je préférerais partir très en avance. Je suis inquiète que mon Hiace ne vienne pas me prendre. C'était combiné mais comme il n'y a personne dans la guesthouse pour m'aider. Il n'y a du personnel qu'un court moment le matin, au moment des check-in et check out... pour payer... c'était assez angoissant pour moi de me sentir seule dans cet hôtel. 

Je demande à l'employée si elle peut l'appeler pour lui demander de venir 30 mn plus tôt.
Elle me dit... "Mais c'est mon ami !"... C'est Ok, il passera te prendre à 13 h 40 au lieu de 14 h.
Et il est  arrivé bien à l'heure. 
  
Aéroport de Boa Vista

Suis à l'aéroport de Boa Vista. En fait l'aéroport il est à 5 mn de voiture de Sal Rei. Alors au moins j'y suis à l'aéroport. Je croise les doigts pour qu'il n'y ait pas de "bruma seca" cet après midi... C'est bizarre mais une employée de l'aéroport ici à Boa Vista vient de me dire qu'il n'y avait pas de bruma seca à Boa Vista mais que c'était à Sal que cela se produisait. Bizarre. On avait cru comprendre le contraire quand on nous a annulé notre vol au départ de Sal.




On me dit d'attendre, le check-in n'est pas ouvert. Celui qui est en train de se faire, eh bien c'est un vol pour Stockholm ! J'apprends que Boa Vista est un aéroport international et qu'il y a des vols directs pour Stockholm ! Ah oui... Le tourisme de masse la Suède...


À 14h 30 un gars me fait signe que je peux aller au check-in n° 8. En effet je vois soudainement une fille au comptoir. Je suis la première mais je n'ai que le rang 12. Il y a sans doute des passagers qui ont enregistré à Sal.
  



Je passe les formalités. Attention vers la droite je vois écrit "passeports".... Ah non... ça c'est pour les Suédois. Vol international. Un petit coup d'oeil. A gauche écrit "vols domésticos"... salle vide.


Longue attente en salle d'embarquement

Je suis seule dans la salle d'embarquement. Je me trouve dans un mur une prise de courant... Un peu haute... pour mon téléphone. Au bout d'un moment une famille capverdienne avec un bébé s'est installée au fond.


Tiens il y a une tortue de dessinée sur le sol. C'est un peu l'emblème du Cap vert la tortue..



Les touristes voyageurs ne sont arrivés qu'à 15 hres. Quand je pense que Yann lui serait arrivé... au dernier moment... Ah oui mon opposé complet... 

On n'est peut être à peine qu'une quarantaine à attendre dans cette salle.

Je passe le temps, je vais aux toilettes plusieurs fois... Autant prendre en photo tout ce qu'il y aà prendre en photo, ça occupe le temps...

  
On approche de l'heure du vol et toujours pas d'avion. Je cause avec mes voisins. Ils me disent qu'ils sont arrivés tout à l'heure de Sal à 13 hres et que leur vol de Sal à était en retard d'une heure. L'un d'eux est... Brésilien. . de Brasilia. L'autre est Capverdien. 

Je vais une dernière fois aux toilettes et je vois un avion Binter rouler sur la piste et un chariot à bagages. Youpi !  L'avion vient d'arriver !


J'ai vraiment tremblé. Oh comme je redoutais un vol annulé... Mais on embarque.
Je ne sais pas pourquoi dans cet aéroport ça fait la deuxième fois que j'entends qu'on m'interdise de faire des photos sur le tarmac. Je les prends quand même mes photos, vite.



On nous oblige à marcher en file indienne en suivant le mec de l'aéroport...


Le vol




On nous annonce une durée de 30 mn. Une après-midi entière pour 30 mn de vol !!!


On décolle, oh la la on est dans la purée de pois !





Ouf  ! le ciel est bleu.



Une dernière vue sur Boa Vista cette île que j'ai beaucoup aimée.

   

Un steward (capverdien) très beau garçon... On nous sert le verre d'eau et le paquet de gâteaux au coco habituel (qu'est ce que je les collectionne ces paquets de gâteaux Binter !).
Juste le temps de les distribuer, de reprendre les verres vides, et le vol... est terminé ! 
On s'approche de Santiago. 

 

Praia... c'est brumeux.



Atterrissage sur Praia. 




VIDÉO



A Praia

J'ai quitté l'Afrique saharienne, sahélienne je pourrais dire, il y a 30 mn et je me retrouve dans une grande ville, la capitale du Cabo-Verde. J'arrive à près de 18 hres environ.

Mon chauffeur de taxi, celui qui travaille avec l'hôtel Cesaria, et que je connais, est là. Je lui fais un grand abração (c'est un petit jeune). Il me dit qu'il est là depuis... 16 hres... alors que j'avais communiqué l'heure de mon vol. 

Hotel Cesaria

En même pas 10 mn je suis à mon hôtel. On m'a attribué une chambre au 1er étage, magnifique comparée à celles que j'avais eues auparavant. Elle donne sur la rue qui est calme, sur une placette avec un magnifique arbre en son milieu.

  




Elle est beaucoup plus grande, et j'ai une petite terrasse. 





Le wifi est dément alors que j'avais eu tant de problème dans mes deux chambres en février.
On dirait que j'ai même un modem sous la tablette de mon lit, non ?


Je crois bien qu'Aleida, la gérante de l'hôtel, elle m'a fait une fleur en me donnant cette belle chambre. Qu'est ce que ça fait du bien ce confort. C'est vrai que dans beaucoup d'endroits on a eu des logements un peu plus rudimentaires, quoi. Sympa, corrects. Mais à côté de ce confort ! Même la grande chambre de l'hôtel 4 étoiles qui nous à été donnée par Binter lors de l'annulation du vol de Sal était... froide... 

Acheter à manger

Je sors immédiatement acheter des vivres. Je ne veux pas sortir pour dîner. Je suis seule et je suis loin du quartier touristique du Platô. Il n'y a pas de restaus dans le quartier. Je n'ai pas envie de dîner à l'hôtel. Je l'avais fait à mon arrivée à Praia, et ce n'est pas très bon et trop cher pour ce que c'est. 

Je pars dans la rue. Maintenant je me sens tellement à l'aise par rapport aux premiers jours où j'étais à Praia. Il fait très bon comme température par rapport aux jours de mon arrivée.

Je vais dans le premier mercadinho. Je veux acheter de l'eau (à l'hôtel c'est hyper cher 1,50€... normalement c'est dans les 60 centimes. Mais je veux du fromage. Et au super mercadinho il n'y a que cet horrible fromage Edam. Mauvais. 

Je cherche un autre mercadinho. Mais je trouve sur le trottoir une femme qui vend... quoi ? du fromage de chèvre de Fogo. Du queijo de cabra de Fogo. Exactement ce que je veux. Et ça ne coûte que 1,50 €. J'en achète. 

Puis au supermarché j'achète mes bouteilles d'eau et deux bières. 

Sur le chemin, sur le trottoir, qu'est ce sue je vois ? Des friandises bem baianas : de la cocada et du doce de leite. 20 centimes chaque. Voilà ce sera mon dessert.. 


Je me suis régalée. Le queijo de cabra que j'ai acheté était un délice.
Meilleur encore que celui que j'avais acheté à Mindelo.


Et ma cocada et le doce de leite m'ont tellement fait repenser à Bahia...

  

Soirée TV. Je regarde les news de la TV capverdienne. J'apprends en plus des news capverdiennes politiques qu'il y a eu un attentat en Nouvelle Zélande et qu'il y a eu une attaque dans une école de São Paulo.


VIDÉO

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