Là haut dans le ciel tu es une étoile
Ici dans la mer tu es le sable
Qui ne mouille pas
Eparpillée de par le monde
Faite de roche et de mer
Terre pauvre remplie d’amour
Terre de la morna et de la coladeira
Terre douce pleine d’amour
Terre du batuque et du funana
Tant de nostalgie
Sodade, sodade
Tant de nostalgie
Sodade sans fin


Cette musique décrit les coutumes des habitants de l'intérieur de l'île de Santiago lors des fêtes de fin d'année, lorsqu'ils se dirigent vers la ville de Praia pour célébrer la fin d'année dans la capitale.
Interprétation : Elida Almeida
Participation de Tikai et de sa troupe de théâtre.

mercredi 27 février 2019

Mercredi 27 Février 2019 - SANTO ANTÃO - Ponta do Sol

Dès que j'ai posé mes affaires je pars à la découverte de la ville, enfin un village... Ponta do Sol est un village de pêcheurs, autrefois appelé "Vila Maria Pia", qui s'est développé... avec le tourisme.

La rue de ma guesthouse donne droit sur la mer et sur les barques de pêcheurs. La ville de Ponta do Sol est située à l'extrémité d'une presqu'île.








Il fait un vent dingue. Il fait froid. La mer est démontée.





Un rocher s'avance vers la mer portant la statue d'un plongeur avec un bonnet pointu...



 







Au bout un restaurant,  "O Veleiro" avec une jolie terrasse donnant sur l’océan. Je n'y suis pas allée.







Quel vent !



Je suis à la recherche d'un endroit où manger quelque chose rapidement, mais je ne trouve pas mon bonheur, je veux manger rapidement, pas m'assoir.







Je m'enfonce vers l'intérieur du village.





Des maisons multicolores bien alignées









J'arrive sur la  "Grande" Place du village où se trouve l'église



Au fond de la "Grande" Place, le Palais municipal (la mairie)






L'église de Ponta Do Sol 



En plein après-midi il y avait des femmes qui priaient tout haut. Et même un homme.



VIDÉO







La Poste



Une ancienne ambulance abandonnée là




Je m'approche de la mer


Oh quel vent !


Il y a un phare




Vue sur l'arrière du village, vers la montagne





N'ayant toujours rien mangé, j'entre dans une supérette. J'y découvre un très large rayon de vins. 
Beaucoup de vins importés du Portugal (moins de 10 €). Il y a même le vinho verde Lagosta, je crois bien que c'est celui que j'achetais à Porto. Quelques vins de Fogo, du blanc et du rosé (dans les 5€).


Je me suis assise sur un banc de cette place et j'ai "déjeuné" ! 
Il faisait un vent à décoiffer et très froid.



J'ai vu arriver un minibus d'où sont sortis... des Français. Un groupe de marcheurs (ça se voit aux chaussures !), accompagnés par une agence. Je n'ai pas eu le temps de beaucoup discuter car l'heure c'est l'heure et leur guide les a sommés de partir.

J'ai aussi croisé une femme et sa fille. Elles aussi font de la randonnée. Elles logent ici "Chez Fatima", guesthouse face à la mer.
(Residencial A Beira Mar (chez Fátima)....  quelques photos sur ce site : ICI)
Elles me disent que c'est très "moyen".  

VIDÉO



Je suis rentrée à ma chambre.

Ce qui m'a frappée dans cette balade c'est le nombre d'handicapés que j'ai croisés dans ce village. Dans des fauteuils roulants, ou avec des béquilles, parfois ils mendient. J'en ai parlé à Guillaume et il m'a expliqué qu'il y avait de nombreux accidents dans les montagnes, et tous venaient ici à Ponta do Sol parce qu'il y a, ici à Ponta do Sol un centre médical. 

Vers 18 hres... arrivée de Yann. Comment ne pouvait-il pas se douter qu'il n'y avait des aluguers à Porto Novo qu'à la sortie des ferries ! Il a du attendre toute l'après-midi ! Comme ça... il a connu Porto Novo, ah ah ah !

On veut tout de suite combiner quelque chose pour organiser une visite de l'île demain, avoir une voiture avec chauffeur. On en discute avec Guillaume. Il y a une compagnie avec laquelle il a l'habitude de travailler. Cela nous semble plus fiable que de négocier avec un aluguer au hasard. Je contacte Gisèle et Antoine qui étaient intéressés eux aussi.
95 euros. On est à quatre, donc ça va. 

Dîner

Yann est malade, il a la crève... 
Je vais donc dîner seule. J'ai demandé à Guillaume où je pourrais bien aller, pour dîner simplement. Il m'a indiqué le petit restaurant de Dedey, dans la rue parallèle.



Chez Dedey, pas de menu, pas de plat du jour. On compose selon ce qu’il y a.
Grau de bico (pois chiche, et dire que j'avais oublié ce mot en portugais !), tomates, betterave, patate douce, riz, et un œuf dur, et une Strela : 430 escudos (4€). Vraiment pas cher quand on est loin des grandes villes touristiques et pas dans un restaurant touristique.


Le patron me met dans les haut parleurs de la musique d'Ildo Lobo (mort en 2004).
Je discute avec lui. Il n'y a que moi dans ce restaurant.
Rentrée à 20 hres.


Je m’installe dans jardin pour me connecter à l'internet car dans la chambre on ne reçoit pas. Il fait très très froid, il y a du vent. Je ne peux pas y rester éternellement car sinon je sens que je vais attraper une bonne crève.

A 22 hres dans ma chambre.

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