Là haut dans le ciel tu es une étoile
Ici dans la mer tu es le sable
Qui ne mouille pas
Eparpillée de par le monde
Faite de roche et de mer
Terre pauvre remplie d’amour
Terre de la morna et de la coladeira
Terre douce pleine d’amour
Terre du batuque et du funana
Tant de nostalgie
Sodade, sodade
Tant de nostalgie
Sodade sans fin


Cette musique décrit les coutumes des habitants de l'intérieur de l'île de Santiago lors des fêtes de fin d'année, lorsqu'ils se dirigent vers la ville de Praia pour célébrer la fin d'année dans la capitale.
Interprétation : Elida Almeida
Participation de Tikai et de sa troupe de théâtre.

lundi 25 février 2019

Lundi 25 Février - De Tarrafal à Praia



On a pris cette fois-ci la route de l'est. Direction Calheta. A un moment j'ai eu la nécessité d'aller aux toilettes. Pas de solution à l'horizon. Mais ce n'est pas ce qui me décourage, j'ai l'habitude. J'ai vu quelques maisons. J'ai demandé à Yann d'arrêter la voiture. J'ai demandé à un gars qui était assis sur le trottoir où je pouvais aller aux toilettes. Il me dit que dans sa maison c'est "sujo"... sale. je lui dis que ça ne fait rien, même si c'est un trou... Il acquiesce.

Je traverse la petite maison. D'abord un salon avec sofa, très bien. On me dit d'aller au fond. Ce que je perçois des pièces c'est surtout la saleté. Les toilettes, on ce n'étais pas un trou, une vraie toilette, mais pas de chasse, même pas un bac avec un seau d'eau. Je me suis rendue compte en entrant dans cette maison qui avait un salon, une table, des chaises, du grand problème : l'hygiène !

Sur la route, des travaux... Que de poussière !




Un peu avant d'arriver à Calheta, nous sommes arrêtés par des policiers. Mais ils ont aussi arrêté la voiture qui nous précède. Vérifications de routine. Documents du véhicule, permis de conduire. C'est là que Yann me lance à voix basse... "J'ai oublié mon sac à Tarrafal". Je n'y ai pas cru d'abord, il blague tellement tout le temps. 

Mais c'était vrai. Nous avions lui et moi laissé nos "valeurs" comme on dit au coffre de l'hôtel. Moi dès le petit déjeuner terminé j'étais allée rechercher mes documents et mon argent au coffre à la réception. Lui, il a oublié. Donc pas de permis de conduire... Heureusement il avait une photo dans son téléphone de son  permis de conduire à présenter aux policiers et ça a passé.

Mais obligés de retourner à Tarrafal...

La fille à la réception, elle s'en était rendue compte une fois qu'on ait été parti...

Suite à cela dès que je suis arrivée à Praia j'ai photographié tous mes billets de vols intérieurs, mon passeport, mais je l'avais déjà dans Dropbox.

On a repris la route. J'ai téléphoné à l'hotel Cesaria à Praia pour prévenir que nous aurions à cause de cela un peu de retard pour rendre la voiture de location, qu'on arriverait vers les 13 h au lieu de midi. 

On a repris cette route jusqu'à Calheta mais ensuite on a décidé de prendre la route la plus directe. 
On s'est même égaré en se trouvant obligé de pénétrer dans un village et on en trouvait pas la sortie. 

On a surplombé de belles plages et de belles couleurs de la mer mais pas le temps de prendre des photos. 

L'entrée dans Praia n'a pas posé de problème. Avec Mapsme et on connaissait quand même un peu le quartier. On a rendu la voiture à 13h 15 à peu près. Notre retard n'a pas posé de problème, elles ont été sympa à l'hôtel. C'est vrai aussi que lorsque samedi quand on est parti on n'était pas parti avant 13 hres... 

On est arrivé à Praia en effet vers 13h15...

Je n'ai pas bougé de l'hôtel.

Dîner

Le soir je suis restée à l'hôtel. J'ai mangé sur la petite terrasse de derrière sur la rue, des pâtes à la façon du "Chef"... pimentadas. Mais alors vraiment pimentadas.


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