Là haut dans le ciel tu es une étoile
Ici dans la mer tu es le sable
Qui ne mouille pas
Eparpillée de par le monde
Faite de roche et de mer
Terre pauvre remplie d’amour
Terre de la morna et de la coladeira
Terre douce pleine d’amour
Terre du batuque et du funana
Tant de nostalgie
Sodade, sodade
Tant de nostalgie
Sodade sans fin


Cette musique décrit les coutumes des habitants de l'intérieur de l'île de Santiago lors des fêtes de fin d'année, lorsqu'ils se dirigent vers la ville de Praia pour célébrer la fin d'année dans la capitale.
Interprétation : Elida Almeida
Participation de Tikai et de sa troupe de théâtre.

vendredi 22 février 2019

Vendredi 22 Février 2019 - SANTIAGO - Premier jour à Praia

Hôtel Cesaria

Voilà où nous sommes : à l'hôtel Cesaria.
On n'aurait pas mieux choisir... un hôtel qui porte le nom de la muse du pays.





Je suis dans le quartier de Fazenda, au nord du Platô, le quartier historique et touristique.



Hotel Cesaria
33, Rua Che Guevara Fazenda / Praia - Cabo Verde
Telefone: (+238) 261 65 56 / (+238) 925 69 96
Email: hotelcesaria@gmail.com
Website: http://www.hotelcesaria.com
Facebook: hotelcesaria
Ma chambre

J'ai réservé une chambre single mais en fait c'est une double occupée par une personne.
Il y a un grand lit et la salle de bain privée. Et le wifi. Enfin... quand ça veut bien...



Je n’ai pas dormi beaucoup. Il était 4 hres heure française... du matin, quand... je suis quand même arrivée à me mettre au lit... avec un somnifère sinon je n’aurais jamais dormi, car une fois mon heure habituelle d’endormissement passé... c'est terminé...

Mais j’ai dormi très peu. 4 hres. J’ai ouvert les yeux à 7 hres.

Première vue de Praia

Ma chambre ne donne pas sur un paysage grandiose...



Mais à droite, à gauche, voilà les premières vues que je vois du Cap-Vert, par la fenêtre de ma chambre.





Petit déjeuner

C'est comme au Brésil : au Cap-Vert la plupart des hôtels incluent le petit déjeuner dans leur tarif.

En arrivant à l'hôtel ce matin j'ai demandé quels en étaient les horaires : de 7 hres à 10 h.

Yann ne prend pas de petit dejeuner. Mais je n'y suis pas allée à 7 hres.
Heure locale.... ça fait 9 hres, heure française, du matin.

Comme hier j’ai choisi la chambre n°33 (Yann à pris la n°13 au 1er étage). J'ai oublié de dire... il n’y a pas d’ascenseur. Moi je suis au 3 ème mais en dessous de terrasse. Je monte vite au petit dej....

Le petit déjeuner se prend ici sur une terrasse très chouette.


 

Le lieu qui est aussi un restaurant le soir est très joli. Le petit déjeuner, servi à la table est extra.
J’ai pris du jus d’orange, un kiwi énorme, du pain intégral, de la confiture de maracujá, des œufs, du gâteau, et une salade de de fruits. Il y a énormément de vent.


  
Encore bien fatiguée


Avec tout ça évidemment je n’avais pas eu faim à midi au déjeuner.

Régler l'administratif

On a d'abord marché en direction du marché de Sucupira. On n'en est pas très loin.
C'est dans ce quartier qu'on est censé pouvoir résoudre tout.


1) Avoir des escudos 

On a changé 50€ à l'aéroport. On sait qu'on peut payer notre hôtel en euros ou en carte de crédit. Mais il nous faut de l'argent ! Yann choisit le retrait dans une machine dans une banque. Moi j'attendrai le soir pour le faire n'ayant pas trouvé mieux. Pas trouvé de bureau de change. Les taxes pour un retrait machine sont considérable. Les taxes françaises selon "votre" banque. Et la taxe de la banque capverdienne (200 escudos, 2€).

On ne peut pas retirer plus de 20 000 escudos à chaque retrait.
Le taux normal est à 110 escudos pour 1 €.

Sur 20 000 escudos demandés,  ma banque française m'a débité 183,20 € soit 1€ à 109 €
+ 3,55 € de taxe de ma banque française soit 186,75 €. Soit un euro à 1,06 escudos

2) Acheter une carte Sim locale
On a cherché une boutique Unitel T+
On trouvait bien des sigles affichés de cet opérateur car dans bon nombre d'échoppes on peut re-créditer sa carte, mais moi je voulais acheter la carte et que l'on me la mette dans mon téléphone.
On a fini par trouver une agence Unitel.

Le choix de cet opérateur qui selon mon guide me paraissait le plus utilisé n'a pas été le meilleur choix car au Cap-Vert il y a deux opérateurs mobiles Unitel et  CV Movel, car cela se passe comme cela se passait autrefois chez nous : vous avez un  large crédit si vous téléphonez au sein du même opérateur, mais si vous téléphonez vers un mobile de l'autre opérateur, cela coûte beaucoup plus cher. Et si vous téléphonez de votre mobile vers un n° fixe, cela coûte encore bien plus cher. Mais cela, je ne l'ai su que bien bien plus tard au cours de mon voyage.

On a acheté la carte 5000 escudos (5€), + 10 000 (10 €) de crédit.

Le hic c'est que mon n° local capverdien il servait surtout à téléphoner aux hôtels et pourquoi ! la majorité avaient des n°s chez CV Movel ! Alors on a dépensé beaucoup en téléphone, il a fallu recharger sans cesse. Il nous servait aussi pour appeler la compagnie Binter et vérifier à chaque fois l'horaire de nos vols, mais j'ai su par la suite que le n° Binter était un n° gratuit, et ne nous a donc rien débité.

3) Trouver un loueur de voiture

On a décidé de partir dès demain de Praia pour faire le tour de l'île, et dormir samedi + dimanche à Tarrafal, au nord. On a trouvé que rien n'était mieux que de louer une voiture. le prix n'est pas excessif selon nos informations, et à deux c'est très acceptable.

On a demandé dans la boutique Unitel s'ils connaissaient un loueur de voiture. Ou, la fille téléphone, le mec arrive. Il nous emmène dans sa boutique, qui à première vue n'est pas une boutique de location de voitures, nous sort une documentation, et nous propose une petite voiture pour 45 € par jour qu'on fait baisser à 40 €. Très bon tarif, mais les assurances ne nous semblent pas très fiables.

On a ensuite essayé de contacter par téléphone Alucar, agence publicitée dans le Guide Petit Futé avec des encarts photos..., et qui de ce fait nous donnait plus de confiance. Mais les n°s de téléphones indiqués tombaient sur un répondeur ou sur un n° inexistant. (ce qui fut souvent le cas pour des n°s indiqués dans le Petit Futé (2018/2019 !).

Nous finissons par demander à notre hôtel. Oui ils peuvent nous louer une voiture, à 55 € par jour, et nous prennent pas de caution. On fait baisser à 50 € et on la réserve pour deux jours. prise et remise à l'hôtel.

Visite de Praia

Je vous rappelle que c’est la capitale du Cap-Vert et la plus grande ville du Cap-Vert.
La ville se trouve à l'extrémité sud de l'île de Santiago.


Histoire de Praia

La capitale du Cap-Vert fut longtemps Ribeira Grande, rebaptisée depuis Cidade Velha (= "La vieille ville"). Elle rayonna pendant trois siècles en suscitant bien des convoitises. Maintes fois harcelée, attaquée et pillée, elle a décliné en parvenant pourtant à maintenir sa suprématie. Mais en 1712, un ultime raid de pillards scelle sa chute. Les troupes du pirate Jacques Cassard, à la tête d’une armada de dix navires, anéantissent la ville.

Dès 1515, Praia avait accueilli une petite colonie et végétait dans l’ombre de Ribeira Grande. Le coup fatal porté à cette dernière confirme une évidence : son port abrité est mieux protégé.

En 1769, le gouverneur quitte Ribeira Grande et s’installe dans la nouvelle capitale, "Vila da Praia de Santa Maria". Sa taille est encore modeste mais elle se développe, accueille des docks et accède en 1869 au rang de "Cidade de Praia de Santiago".


Le marché de Sucupira

Le plus grand marché de la ville. Bof ! Un peu déçue. C'est plutôt marché aux puces.


  
  


Le Platô

("Plateau" en français)

C'est le centre historique. Il est petit. Quelques demeures coloniales, des bâtiments administratifs, Palais de Justice, Poste, Restaurants... C'est le quartier touristique. Surtout actif pendant la journée en semaine, on dit que le soir et le dimanche, le quartier est désert et qu'il vaut mieux ne pas y aller).
Il regroupe les bureaux et les banques, de nombreux cafés, ainsi qu’un large éventail de boutiques.
Du marché de Sucupira pour accéder au Platô il faut grimper cet énorme escalier.



Vue sur les taxis collectifs, qu'on appelle les "Hiace" qui se garent le long du marché de Sucupira.



De belles vues du haut sur la ville



Café Sofia

31 rua Serpa Pinto

On est allé au Café Sofia. Ils ont une terrasse très agréable et calme (quand la musique de fond n'est pas trop forte) et le wifi marche bien. Yann a a bu une caipirinha et a mangé une pizza. Moi je n'avais pas faim. J'ai juste pris un cafezinho, excellent.




L'un des meilleurs cafés que j'ai bus : au Café Sofia

Les sachets de sucre sont toujours bien joliment décorés

Le marché municipal




  
Vue sur la place du monument dédié à Amilcar Cabral




La place Alexandre Albuquerque

C'est la Place principale du Platô, la plus grande place de Praia, mais... de dimension modeste. Elle est bordée de belles maisons colorées, d’une grande église, la Igreja Matriz, et du palais de justice. En son milieu, un kiosque à musique accueille régulièrement des fanfares et des petites formations philharmoniques.
Carte du Platô


L'Hôtel de Ville

L'ancien hôtel de ville a été construit dans les années 1920.
  

L'église Nossa Senhora da Graça

L'église Nossa Senhora da Graça, catholique, se trouve sur la place Alexandre Albuquerque.
Elle est parfois désignée comme "la cathédrale de Praia", mais son statut actuel est celui de "pro-cathédrale".




    
On arrive en bord de mer, un restaurant qui porte le nom d'Emigrantes.




Le monument dédié à Diogo Gomes 

Le Monument de Diogo Gomes représente Diogo Gomes, le navigateur portugais au service du célèbre Henri le Navigateur qui a découvert l'île de Santiago en 1460.

La statue en fonte a été créée par le sculpteur portugais Joaquim Correia en 1956. Elle mesure 3,3 m de haut et repose sur un socle de 1,85 m de haut.


De là on a une vue imprenable sur toute la ville de Praia.
Le Monument de Diogo Gomes surplombe la plage de Gamboa.



Le Palais présidentiel et le le Palais Présidentiel 
et le Quartel Militaire

Le palais présidentiel, résidence officielle du président de la République du Cap-Vert, a été construit à la fin du 19 ème siècle pour le gouverneur portugais.







Le Quartel Jaime Mota a été construit en 1826. C'est l'un des plus anciens de la ville, de style colonial . Son nom actuel rend hommage à Jaime Mota, un guérillero cap-verdien, militant du PAICV, qui fut tué en Guinée portugaise.







VIDÉO


Le bord de mer

On descend vers la mer, vers la plage de Gamboa.


Encore un escalier


On arrive en bord de mer



Plage surement pas appropriée pour la baignade.



Une pierre volcanique...

On est passé sur la deuxième plage.





L'ambassade du Brésil face à la mer



   

Et ça construit, et ça construit...




Le Farol de D. Maria Pia

On a marché jusqu'au phare. 



Il y a beaucoup de vent




Jorge, le gardien qui parle le Français, nous a fait monter (moyennant le cadeau...). Il nous dit qu'il est chaque année invité à l'ambassade de France au 14 Juillet.








Plage de Quebra Canela

On a ensuite marché jusqu'à la plage préférée des habitants de Praia, Quebra Canela qui se trouve au-delà du phare, la plage ou ils vont se baigner. Il y a peu de vagues. Encore pas mal à marcher...







Et on est rentré en bus le n° 8.  40 centimes.
C'est la seule fois qu'on a eu l'occasion de prendre le bus à Praia.

Simplement vous dire qu’on a marché 15 km et demi, et qu’après une nuit où j'ai dormi 4 hres, je n’en pouvais plus.  Mon compagnon de voyage est un sportif. .. presque de haut niveau. Moi pas.
Bon, Praia ne m'a  a pas laissé un souvenir impérissable. J'ai trouvé la ville  pas très belle.

Ce soir au restau de l'hôtel sur la terrasse

Le soir je n’ai pas eu la force de ressortir avec Yann et pourtant on avait dégotté un endroit sympa où il devait y avoir un concert gratuit de musique traditionnelle instrumentale. Mais vraiment j’ai pas pu. 

Je suis allée dîner à l’hôtel, seule sur la terrasse, d’une grosse tranche de thon frais avec riz et frites... et une Strela, la bière d’ici. Strela c'est le mot en Créole pour Estrela (étoile). Une bière blonde légère. J'ai pris du thon et des frites. C’était pas extra et quand même cher 13 euros. Mais ce sont les prix des restaurants ici.





1 commentaire:

Elie a dit…

Belles photos manque celle de ton compagnon de voyage !